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J’ai déjà eu l’occasion d’en parler ici, je suis abonné à l’excellente newsletter d’emarketer.com. Ce site américain est une mine d’informations et d’analyses sur le e-marketing aux US mais aussi en Europe. Il a publié entre fin 2013 et début 2014 trois articles dont le contenu me semble intéressant à partager (même tardivement) avec vous.

Statistiques e-marketing 2013 sur emarketer.com

Trois analyses, trois enquêtes qui concernent l’ensemble de la planète web, l’Europe ou très directement la France. Les résultats peuvent surprendre, même lorsqu’ils confirment des tendances connues. A vous de juger.

Plus de la moitié des mails sont ouverts sur mobile

Le 30 décembre dernier, emarketer.com publiait une étude sur la répartition des ouvertures des emails par type de support :

Etude emarketer.com ouverture emails par type support

Résultat aussi inspirant qu’étonnant par les écarts constatés, les internautes du monde entier ont utilisé dans plus de la moitié des cas une tablette ou un smartphone pour lire leurs courriels.

Ceci souligne la nécessité impérative, comme nous le faisons déjà pour les sites web, de créer des e-mails « responsives« , c’est à dire qui s’adaptent aux différents supports et spécialement aux mobiles.

En Europe, le partage de contenu via Twitter est aussi important que via Facebook

Une autre nouvelle, au niveau de l’Europe cette fois, qui devrait nous amener à réfléchir sur nos stratégies SMO pour 2014. Au 3ème trimestre 2013 Twitter talonnait Facebook pour le titre de premier réseau social de partage de contenu:

Emarketer.com - les 1ers réseaux sociaux pour le partage de contenu

Si Facebook est (de très loin) le premier réseau de partage de contenu dans le monde, cette étude de Gigya relayée par emarketer.com nous montre que non seulement Google+ est très largement à la traîne (globalement derrière Linkedin) mais également que Twitter est aujourd’hui un sérieux challenger, au moins en Europe.

Une nouvelle qui ravira les « pro-gazouilleur », surtout à l’heure où nombre d’observateurs se posent des questions sur le modèle économique et donc sur la pérennité de l’oiseau bleu.
Mais que faire de cette info ?
Si vous êtes en recherche d’influence sociale et que vous n’avez pas de compte Twitter, réveillez vous !
Si vous êtes déjà « sur la branche », il est  temps penser à générer du contenu dédié plutôt que de vous contenter, par exemple, de relayer en raccourci des liens vers vos derniers articles (une recommandation que je ferais bien de suivre…).

En France, les mobiles jouent un rôle important dans l’acte d’achat en ligne

Les résultats de cette étude de l’Ifop et Bonial intitulée « Baromètre de la consommation connectée »  (octobre 2013) reprise par emarketer ne sont certes pas une découverte pour tout webmarketeur un tant soit peu informé mais je rappelle que ce site est aussi destiné aux « non initiés », à ceux qui se réveillent d’une longue hibernation et aux lecteurs du futur.

Première confirmation, les internautes français sont de plus en plus des e-consommateurs :

Emarketer - Ifop et Bonial, fréquence achats digitaux France octobre 2013

89% des internautes ont acheté au moins une fois en ligne au cours de l’année écoulée, 12% d’entre eux au moins une fois par semaine.

Mais que pèse le mobile (smartphone et tablette) sur ces actes d’achats et de quelle manière ?
Et bien, pour ceux qui possèdent ce type d’équipement, soit 62% des internautes interrogés, le mobile participe et contribue de manière très importante au choix d’un produit et à l’acte d’achat :

Ifop Bonial via Emarketer - pratiques mobiles achat internet France
Par contre, si globalement 46% des personnes interrogées indiquent qu’internet est leur première source d’information lorsqu’elles recherchent un produit à acheter, le moteur de recherche classique ne serait plus le premier point d’entrée sur un smartphone et il serait détrôné dans 57% des cas par une application.

Ce qui m’amène à penser que si le m-commerce est une réalité qu’aucun e-commerçant ne peut aujourd’hui ignorer, l’adaptation des sites web existants risque de ne pas (ou « déjà plus ») suffire à capter cette clientèle « mobile ».
Les grands acteurs de l’économie digitale l’ont compris depuis longtemps, l’ergonomie d’un smartphone incite souvent l’internaute à utiliser une application plutôt qu’un navigateur traditionnel. Cela présente l’énorme avantage de « sortir » les e-consommateurs potentiels du « champ de bataille concurrentiel » que représente le web.
Dés que le m-paiement sera entré dans les mœurs, ce qui ne saurait tarder, il sera d’autant plus aisé de les inciter à convertir leur consultation en acte d’achat.

Conclusion

Cette publication a plusieurs semaines de retard, mes obligations professionnelles ne m’ayant pas permis de le « boucler » plus tôt. Il reste cependant à mon sens furieusement d’actualité et les articles dont je parle ici vont m’inspirer tout au long de ces prochains mois. Et vous ?

Sources des articles cités:

Si vous avez trouvé une faute d’orthographe ou une coquille, merci de m’en informer en sélectionnant le texte concerné et en appuyant sur Ctrl + Entrée.
La langue française et moi-même vous en serons reconnaissants !

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